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Revue de presse dimanche 9 juin 2024

La conférence pour la paix en Ukraine, qui se tiendra le week-end prochain en Suisse, ainsi que les préoccupations concernant la proximité excessive entre la DDC et le CICR, et l’épuisement des urgentistes en Suisse, font les gros titres de la presse dominicale.

Le Matin Dimanche : La conférence pour la paix en Ukraine, organisée le week-end prochain au Bürgenstock (NW) en Suisse, verra l’absence notable des dirigeants des pays du Sud, selon Le Matin Dimanche. Sur plus de 160 pays invités, 90 ont confirmé leur présence. Nicolas Bideau, chef de la communication du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), indique que « la moitié provient d’Europe et l’autre moitié du reste du monde ». Parmi ceux-ci, quelques pays africains et plusieurs États latino-américains feront le déplacement. L’Inde, l’Afrique du Sud et la Turquie enverront des délégations, mais sans hauts dignitaires. Les pays proches de la Russie ont décliné l’invitation.

NZZ am Sonntag : Le nombre de cyberattaques russes en Suisse a fortement augmenté depuis l’annonce de la conférence pour la paix en Ukraine, rapporte la NZZ am Sonntag, citant Dreamlab Technologies. En avril, plus de 1600 attaques ont été enregistrées contre des serveurs suisses, et 4600 en mai. Des entreprises critiques, notamment dans les télécommunications, les transports publics et l’énergie, ont instauré un verrouillage de l’informatique, évitant les mises à jour jusqu’à la fin de la conférence pour minimiser les risques d’attaque.

SonntagsZeitung : Le Service de renseignement de la Confédération (SRC) prévoit une intensification des tentatives d’influence russe en cas de décisions politiques importantes pour Moscou, mais se dit impuissant face à la propagande russe en raison de la législation actuelle. Cette loi empêche le SRC d’obtenir des informations sur l’influence politique d’autres pays, sauf en cas d’activités terroristes, de renseignement interdit ou d’extrémisme violent. Cette situation est jugée « inquiétante » par l’ancien chef du SRC, Peter Regli, mentionnant des cibles potentielles comme l’aéroport de Zurich ou le tunnel du Gothard.

SonntagsBlick : Un rapport interne du DFAE met en garde contre un possible conflit d’intérêts entre la Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Le rapport recommande une prise de distance de 18 mois au moins pour réduire les risques de collusion d’intérêts, la DDC n’ayant pas respecté la loi sur les subventions pour le CICR.

Le Matin Dimanche : Un médecin urgentiste sur deux en Suisse présente au moins un symptôme de burn-out, selon une étude publiée dans Swiss Medical Weekly. Éric Heymann, auteur principal de l’étude, attribue cet épuisement au stress chronique lié aux conditions de travail. La longueur des gardes, la durée du travail hebdomadaire et la répartition des nuits contribuent directement à cet épuisement.

SonntagsBlick : L’association Médecins de famille et de l’enfance Suisse demande 200 millions de francs suisses au Conseil fédéral pour augmenter les places d’études en médecine et la formation continue. La moitié de cette somme serait destinée aux universités pour augmenter le nombre de places d’études en médecine de 1300 à 1800, l’autre moitié pour développer les programmes de formation continue et augmenter les places d’assistanat dans les cabinets médicaux.

Le Matin Dimanche/SonntagsZeitung : En 2019, seulement 16% des kilomètres parcourus en Suisse l’ont été en train, contre trois quarts en voiture. Toutefois, le train a connu la plus forte progression au cours des 20 dernières années avec une augmentation de 72% des voyageurs-kilomètres entre 2000 et 2019. Les automobilistes assument 86% des coûts du transport, contre 44% pour les voyageurs en train, en incluant les coûts externes comme les nuisances environnementales et sanitaires.

SonntagsZeitung : L’auteur de l’agression filmée d’une femme à Schaffhouse, qui risque jusqu’à un an et demi de prison, déclare dans la SonntagsZeitung ne pas comprendre pourquoi il a frappé la victime, évoquant une explosion de rage. Bien qu’il se soit excusé et pense avoir été pardonné par la victime, celle-ci affirme qu’il a tenté de la convaincre qu’il n’avait rien fait et qu’ils avaient tous deux disjoncté.